23/02/2012 : Le muscle de la synchronicité

Chers amis,

Je suis de nouveau tout à fait portée pour vous amener de nouvelles données du mieux-être au quotidien.

Aujourd'hui, ouvrons notre regard vers plus de lumière en ce qui concerne nos vies intérieures.

Que diriez-vous de scanner notre intellect ? Que s'y passe-t-il, dans cette boite appelée "crânienne" ?

... Et bien ce que l'on appelle communément "cerveau" est principalement un centre d'aiguillage qui  régit une quantité phénoménale de programmes.

 Il y en a parfois en très grande quantité en fonctionnement en même temps. L'un traitera de nos échanges gazeux (les poumons et le coeur), l'autre traitera de nos émotions, le troisième créera les syntaxes nécessaires à la communication verbale. 

Ensuite, nous réalisons toute une quantitié d'autres actions beaucoup plus invisibles, voire secrètes puisqu' inconnues de la plupart d'entre nous.

Ceux qui ont la chance de connaître leur existence et leur fonction, voire de les pratiquer en toute conscience, progressent considérablement sur leur chemin . Quelles sont ces actions ? que font-elles ? Comment s'appellent elles ? Comment s'en servir ?

Ce sera l'objet de cette missive du jour.

Ces actions que nous déroulons bien souvent à notre insu, sont, ce que j'appellerai notre aiguillage particulier intérieur. 

Nous n'en n'avons pour la plupart d'entre nous aucunement conscience car il se déroule toujours en parfaite osmose avec notre réalité. Il régit ce qui advient et ce qui est dans son ensemble. Il porte nos espérances et nos douleurs et secoure nos envies quotidiennes. Certains disent  qu'il s'agit de notre 6ème sens ou de notre intuition. D'autres parlent de hasard. Oui, il est tout à la fois connu et méconnu, adulé ou refusé, perçu ou inconnu, et pourtant il nous régit sur tous les plans : des plus matériels au plus subtils. Sans lui, nous sommes comme une boussole qui ne trouve pas le nord.

Chaque fois que je suis appelée à mettre en place une idée, quelle soit-elle, je fais appel à cette particularité qui entre alors en fonctionnement. Entendons-nous bien, il ne s'agit pas de prouver ici quoi que ce soit, mais simplement de s'ouvrir à une vision tout à fait inédite et cependant très précise de nos systèmes de fonctionnement.

Voici un exemple :

Nous sortons déjeuner et nous prenons le trajet qui nous mène à notre voiture.

Pour faire cette action, il nous faut bien sûr toutes sortes d'informations mais plus encore, il nous faut dérouler devant nous l'espace qui le rend possible. Si nous n'en n'avons pas conscience, en revanche, notre cerveau, lui ,a très bien enregistré la situation et met en route toutes sortes d'actions pour le réaliser. Il décortique chaque  élément de la scène et trie en deux catégories : les éléments connus et les facteurs inconnus.

Dans cette deuxième catégorie entre ce que l'on appelle le hasard. Selon notre habilité personnelle à focaliser nos attentions sur des éléments bienfaiteurs pour notre situation et nos projets, cet espace appelé hasard prendra une coloration tout particulièrement bénéfique. C'est une route que nous pavons d'or afin que le meilleur puisse s'y glisser. Dans ce schéma, nous pouvons tout à fait attirer à notre personne une quantité d'éléments bénéfiques et porteurs d'inspiration. Cette route pavée d'or, c'est nous qui nous la construisons à partir des matériaux disponibles à cet instant dans notre entourage proche (réel ou virtuel). 

Elle est issue d'une qualité inhérente à notre fonctionnement en ce sens qu'elle appartient au capital génétique de l'humanité.

En revanche, ce qui est dommageable à notre santé, tant morale  qu'affective ou physique, c'est que parfois notre cerveau utilise ce qui en nous est simplement hors contrôle, à savoir tout ce qui concerne  la sphère des jugements et autres affections. 

Ce qui porte notre nature profonde : ouverture ou fermeture, changements bénéfiques ou enlisements - voilà la question. Comment nous comportons nous vis-à-vis de nous-même et de notre intériorité ? Quels bagages souhaitons-nous alléger ou au contraire porter coûte  que coûte ?

Il existe en ce domaine une marge d'actions possibles et nous  sommes tout à fait acteurs de ce potentiel. Pour cela, il suffit de l'inscrire au programme des tâches à réaliser...et ...de laisser faire. Ce qui adviendra nous y conduira. Nous ne savons pas comment ni pourquoi, mais nous savons juste que nous l'avons incrit au programme. Le reste  nous devons le laisser à "ce qui sait" en nous comment le réaliser.

Chaque pensée, chaque action est ainsi validée et ensuite au programme. Il nous appartient  de programmer ce que nous voulons voir réaliser. En cela réside notre action.

Pour ce qui concerne les relations avec notre pratique en constellation, il va de soi, compte tenu de ce qui vient d'être dévoilé, que nous "programmons" également, de manière inconsciente les éléments de notre existence. Un rendez-vous pris pour réaliser de grands rèves encore sous jascents à ma vie apportera quantité d'éléments qui  amènent chaque jour vers davantage de fluidité d'être.

L'idée est que nous soyons le plus conscient possible de ces processus qui agissent en nous et en dehors de nous. A cela s'ajoute toute une vision très pragmatique que nous aborderons ultérieurement.

Quels sont les éléments qui aujourd'hui requièrent toute votre attention?

Quels cheminements vivez-vous et comment l'avez-vous préparé ?

Pour quelles raisons êtes-vous satisfaits ou non de ce qui arrive dans votre vie ?

Voilà les questions qui se posent lorsqu'on aborde ce vaste sujet de l'autosuggestion et de la réalisation de soi.

Je souhaiterai que nous profitions de ce courrier pour aborder nos élans dans ce sens et nourrir un plan qui nous serve à tous pour les mois qui viennent.

Bien à vous,

Claire Guerry

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